Alcaraz: « Il faut continuer »
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Après avoir remporté Wimbledon
pour la deuxième année consécutive aux dépens de Novak Djokovic,
Carlos Alcaraz a assuré avoir du mal à réaliser mais compte bien
prolonger sa série en Grand Chelem.
Carlos Alcaraz commence à forger sa légende. Un
mois après avoir remporté Roland-Garros, le natif de Murcie est
devenu ce dimanche le sixième joueur de l’ère Open à faire le
doublé avec Wimbledon. Et ce au terme d’une finale contre Novak
Djokovic qu’il a dominé de la tête et des épaules. Il n’a toutefois
pas éludé le fait que le Serbe, opéré d’un genou après les
Internationaux de France, n’était pas forcément à son meilleur
niveau « C’est un grand moment, j’ai fait un très
bon match même si Novak Djokovic n’a pas joué de son mieux
dans les deux premiers sets où il a commis beaucoup de
fautes, a confié Carlos Alcaraz face à la presse à l’issue de la
finale. J’ai su en profiter. »
Un succès ce dimanche qui est son quatrième en quatre finales du
Grand Chelem et son deuxième de suite sur le gazon londonien. Une
performance que le numéro 3 mondial peine encore à concevoir. «
Etre la même année champion à Roland-Garros et Wimbledon, ce que
peu de joueurs ont réussi, c’est incroyable, a-t-il ajouté.
J’essaye de réaliser que j’ai remporté deux fois Wimbledon
et j’ai l’impression que c’est la même sensation que l’an
dernier. »
Alcaraz : « Je ne sais pas où est
ma limite »
Un quatrième titre en Grand Chelem qui vient confirmer le début
de carrière météoritique d’un joueur qui n’a que 21 ans. Interrogé
à ce sujet, Carlos Alcaraz admet qu’il est peu enclin à penser à
cela. « Evidemment, c’est un très bon début de carrière,
mais il faut continuer, affirme l’Espagnol. A la fin de ma
carrière, je veux être assis à la même table que ces grands
champions. C’est mon principal objectif. » Pour cela, il lui faudra
viser au moins les 20 titres majeurs de Roger Federer, les 22 pour
Rafael Nadal puis les 24 de Novak Djokovic. « Ce n’est pas
important d’avoir gagné quatre titres du Grand Chelem à 21 ans si
je ne continue pas d’en gagner, affirme Carlos Alcaraz.
Pour le moment, je suis très content du travail que nous faisons
avec mon équipe. Je suis très fier de moi. »
Quant à savoir jusqu’où sa progression va le mener, l’intéressé
écarte la question. « Je ne sais pas où est ma limite et je
ne veux pas y penser, a-t-il ajouté. Je veux continuer de
m’amuser et de rêver. Mes résultats jusque-là montrent que je suis
sur la bonne voie. On verra à la fin de ma carrière si j’ai
25 titres du Grand Chelem, trente, quinze… quatre. » Les
réponses viendront avec le temps.