Caroline Garcia, l’aveu qui inquiète
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Sortie mardi dès le premier tour
de l’US Open par la 92e mondiale, Caroline Garcia a eu des mots peu
rassurants après la partie, au sujet de son état
mental.
La spirale négative dans laquelle est engluée Caroline Garcia
depuis de longs mois désormais, n’en finit plus de durer. Alors
qu’elle avait fait le choix de couper après les Jeux olympiques
avant de se projeter sur l’US Open, la vingt-neuvième joueuse
mondiale n’a pas bénéficié de cette période pour retrouver son
allant et a été
sortie sans gloire dès le premier tour du Grand Chelem
américain. Au sortir de ce revers concédé face à la
quatre-vingt douzième à la WTA, Renata Zarazua (6-1, 6-4), la
Française a livré une analyse plutôt inquiétante sur son état de
forme global, et notamment mental.
Dans des propos relayés par RMC juste après sa défaite,
Caroline Garcia n’a pas caché son état d’impuissance face à la
situation, se comparant à un « hamster dans sa roue »,
elle a rappelé qu’elle souffrait toujours de l’épaule droite, chose
qui « apporte son petit piquant » et qui ne l’aide
évidemment pas à retrouver de bonnes sensations. La joueuse a
ensuite concédé : « Des fois, tu as l’impression d’être en
train de courir dans ta roue, d’essayer de trouver un moment pour
t’en sortir, mais tu n’y arrives pas trop pour trouver la sortie du
tunnel. »
Burn out « possible »
Puis Caroline Garcia en a dit un peu plus, avouant une fois de
plus ne pas trouver le remède à son état actuel. « C’est
douloureux de jouer au tennis en ce moment. Je ne passe pas un très
bon moment. » De quoi lui faire dire qu’elle pourrait être en
plein burn out. « Possible, ouais. » Forcément pas
rassurant pour la tricolore qui a tenté malgré tout de rester
optimiste au moment d’évoquer la suite de sa saison, au moins à
court terme, avec un voyage au Mexique pour y disputer le WTA 500
de Guadalajara.
« J’aime bien là-bas, c’est toujours sympa. » Caroline
Garcia prend les choses les unes après les autres, sans se projeter
trop loin sur ce que seront ses prochains mois. En attendant de
retrouver son meilleur tennis, la trentenaire aimerait surtout
retrouver le goût de son métier. Pour le moment, elle reste bloquée
dans son tunnel.