Catastrophe annoncée pour la Ligue 1
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Malgré l’accord avec DAZN et beIN
Sports, le président d’Angers Saïd Chabane explique que plusieurs
clubs comme le sien se retrouvent dans une situation
périlleuse.
C’est la fin d’un feuilleton mais pas la fin des ennuis. On sait
désormais que la Ligue 1 sera diffusée sur DAZN et beIN Sports à
partir de la saison à venir, mais les montants annoncés ne sont pas
suffisants pour les clubs.
« On est soulagé d’avoir un diffuseur, mais en réalité,
c’est la catastrophe sur le plan économique pour les clubs,
confie ainsi le président d’Angers, Saïd Chabane,
dans les colonnes de Ouest-France. On a les 500 millions
d’euros, certes, mais c’est loin des 700 millions qu’on voulait. Et
sur ces 500 millions, il en reste à peu près 230 ou 240 à se
partager (une fois les charges payées). »
Chabane était « favorable » à la création par la Ligue
de sa propre chaîne, mais ce scénario n’offrait aux clubs aucun
revenu avant le mois de décembre. Avec l’arrivée de beIN Sports en
plus de DAZN, il a changé son point de vue.
« Sur le plan stratégique, c’est la chaîne de la Ligue
qui primait. Mais sur le plan opérationnel, on ne pouvait pas faire
autrement. Donc on peut dire merci à beIN, merci au Qatar d’être
venu autour de la table, sinon, ce n’était pas catastrophique, mais
la fin du football professionnel en France. On a évité la
catastrophe, mais pour un club comme le SCO, c’est
compliqué », explique le dirigeant angevin.
De 22 à 7 millions d’euros, la grosse baisse pour Angers
Promu cette saison parmi l’élite, Angers va devoir composer avec
des revenus moins importants qu’espérés. « À la fin de
notre dernier passage en L1, on touchait 22 M€ de droits TV. Là, on
va en toucher 7 M€. Et le plus grave n’est pas là. Car on est au
courant de ce qui rentre seulement aujourd’hui, alors que le budget
a été annoncé devant la DNCG, les contrats sont
signés… », déplore Chabane.
Concrètement, il va manquer environ 10 millions d’euros à Angers
sur un budget prévisionnel de 35 millions d’euros. « On ne
pourra pas aller au bout de notre recrutement », ajoute
le président du SCO, qui espérait au moins trois recrues, mais ne
pourra en finaliser qu’une ou deux. Et Angers n’est clairement pas
le seul club dans ce cas.
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