Comment Brest a raté Mason Greenwood
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Bourreau du Stade Brestois samedi
avec l’OM, Mason Greenwood aurait pu atterrir en Bretagne un an
plus tôt.
Mason Greenwood
n’a pas manqué ses débuts en Ligue 1, samedi, sur la
pelouse du stade Francis-Le Blé. Déjà apparu à son avantage en
préparation, le feu-follet anglais n’a pas attendu plus de quatre
minutes pour ouvrir son compteur dans le championnat de France. Et
de s’en tirer avec un doublé in fine lors de la probante victoire
de l’OM à Brest (1-5) – non sans avoir été impliqué sur chacune des
réalisations olympiennes.
« Mason Greenwood est tout simplement exceptionnel. C’est un
excellent joueur et ça se voit. Je suis content qu’il ait marqué,
afin que toutes les polémiques qui ont précédé son arrivée nous
laissent vivre un peu plus tranquillement, dixit Roberto De
Zerbi, le nouveau coach marseillais, à chaud devant la presse.
Nous avons pris une décision qui a été considérée, pas
seulement footballistiquement. »
Brest a dit non
C’est en toute conscience que l’OM a pris la décision de
recruter un Mason Greenwood plombé par un passif de
violences conjugales inacceptable. Après une enquête approfondie
quant aux mœurs du garçon si l’on en croit le président Longoria,
qui a fait fi des recommandations du maire de Marseille, Benoît
Payan, formellement opposé à l’arrivée de l’ancien Mancunien dans
sa cité.
Un an plus tôt, le Stade Brestois avait eu à trancher sur cette
même question éthique, rapporte au Télégramme le directeur sportif
brestois Gregory Lorenzi. « On m’a proposé Greenwood, que
Manchester United a limogé pour une affaire extra-sportive. Mais
entre la polémique et le salaire, on n’a pas envisagé une seconde
donner suite… » L’intéressé finalement a pu relancer sa
carrière à Getafe en prêt. Avec la suite que l’on sait.