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Cristiano Ronaldo, du haut de ses
39 ans, se projette encore avec la sélection portugaise.
La réputation de Cristiano Ronaldo n’est plus à faire. Légende
de la sélection portugaise dont il est le meilleur buteur (130
réalisations) et le joueur le plus capé (212), CR7, malgré ses 39
printemps au compteur, demeure à cette heure compétitif, lancé dans
une troisième saison saoudienne avec toujours autant de
détermination et d’efficacité (trois buts et une passe décisive en
trois matches officiels).
Alors qu’il fêtera ses 40 ans le 5 février prochain, le
quintuple Ballon d’Or reste investi du reste pour sa sélection
nationale. Comme il le laisse entendre clairement dans une
interview accordée à la chaîne de télévision portugaise Now:
« Quand je quitterai l’équipe nationale, je ne le dirai à
personne à l’avance, ce sera une décision très spontanée de ma
part, mais aussi très réfléchie. Pour le moment, ce que je veux,
c’est pouvoir aider l’équipe nationale. »
Un Euro 2024 raté
Les 5 et 8 septembre, le Portugal attaque la Ligue des nations
nouvelle contre la Croatie puis l’Ecosse. Avec Cristiano Ronaldo
dans ses rangs ? La réponse appartient à Roberto Martinez, le
sélectionneur espagnol des Rouges et Verts, qui n’a jamais caché
son admiration pour l’ancien goleador merengue. « Nous
avons suivi ses performances à travers les statistiques, qui
montrent que Cristiano a été bien géré, bien utilisé. J’ai des
informations confidentielles qui le prouvent », confiait
dernièrement encore l’ancien chef d’orchestre de la Belgique à
propos de la star lusitanienne.
Pour Roberto Martinez, « l’âge n’est pas important dans les
tournois. Je pense même que l’âge aide. Nous l’avons vu avec Pepe,
qui a joué à un très haut niveau. Ce qui est important, c’est le
travail de l’équipe médicale. […] Nous n’avons pas eu de
problèmes physiques le concernant (Ronaldo, ndlr) ».
Lors de
l’Euro 2024 toutefois, pour la première fois en 11
compétitions majeures disputées sous les drapeaux, Cristiano
Ronaldo n’a pas trouvé la faille. Et la Selecçao a tiré sa
révérence dès les quarts de finale, éliminée aux tirs au but par
les Bleus.
