Euro 2024: Griezmann, c’est terminé
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Auteur d’un Euro 2024 moribond,
Antoine Griezmann a retrouvé le onze de l’équipe de France pour le
huitième de finale contre la Belgique mais en jouant ailier droit,
souvent excentré en début de match.
L’équipe de France de Didier Deschamps était encore jusqu’à peu
l’équipe de France d’Antoine Griezmann sur le terrain. En neuf et
demi derrière Olivier Giroud à l’Euro 2016 et au Mondial russe ou
en relayeur droit libre comme à la Coupe du monde 2022 au Qatar, «
Grizi » a été le leader offensif des Bleus durant de longues
années. Pour
l’Euro 2024 en Allemagne, il n’est visiblement
plus en mesure de le faire, physiquement et même tactiquement.
Griezmann a raté son début de tournoi, en étant peu influent
dans le jeu face à l’Autriche (victoire 1-0) mais surtout en ratant
des occasions énormes lors du deuxième match contre les Pays-Bas
(0-0). Le joueur de 33 ans a ainsi été ménagé lors de la troisième
rencontre face à la Pologne (1-1), se contentant de la dernière
demi-heure de jeu. Il a fait son retour pour le huitième de finale
contre la Belgique, lundi à Düsseldorf, mais dans une position
absolument pas travaillée avant la compétition.
Griezmann replace Koundé
Si le sélectionneur tricolore a travaillé un 4-4-2 losange à
l’approche du « choc » contre la Belgique, avec Griezmann en 10, il
a finalement aligné un 4-3-3 avec son « chouchou » prenant la place
d’Ousmane Dembélé à droite. On attendait le joueur de l’Atlético de
Madrid assez libre de ses mouvements, en s’installant en 10 en
phase offensive. Cela n’a pas été vraiment le cas, puisqu’il a
débuté vraiment milieu excentré, laissant N’Golo Kanté s’enfoncer
dans l’axe. Le ballon est souvent passé sur la droite, mais « Grizi
» n’a pas eu l’opportunité de créer une occasion. Il a fait un seul
retour défensif mais a taclé Jérémy Doku pour écoper d’un
avertissement (23e).
Au fil de la première période, alors que le plan de Domenico
Tedesco était tout autant catastrophique (relancer bas pour dégager
vers les deux avant-centres du jour), les Bleus ont investi le camp
belge et Antoine Griezmann a alors demandé à Jules Koundé de
prendre l’aile. Le Madrilène s’est enfoncé dans le bloc belge,
tandis que le Barcelonais, lui, a donné la première occasion de la
partie d’un centre qui a été repris de la tête par Marcus Thuram
(33e). Personne d’autre n’a fait la différence…
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