Euro 2024: Ultradroite, la sélection turque sanctionnée ?
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Qualifiée pour les quarts de
finale de l’Euro 2024, la Turquie pourrait être sanctionnée par
l’UEFA pour le comportement polémique de son défenseur Merih
Demiral.
Dans l’euphorie,
les gestes de Merih Demiral mardi soir sont quasiment
passés inaperçus. Double buteur inattendu, le défenseur turc a
ainsi envoyé son pays en quart de finale de l’Euro 2024
aux dépens de l’Autriche (2-1). Non sans se fendre de célébrations
qui aujourd’hui provoquent un tollé en Allemagne.
« Les symboles de l’extrême droite turque n’ont rien à faire
dans nos stades. Utiliser l’Euro comme plateforme pour le racisme
est totalement inacceptable. Nous attendons de l’UEFA qu’elle
envisage des sanctions », tonne Nancy Faeser, la ministre
allemande de l’Intérieur. L’instance garante du ballon rond
européen ayant effectivement ouvert une enquête à l’encontre du
joueur d’Al-Ahli, en Arabie saoudite.
Une allégeance au nationalisme radical turc
Pourquoi ? Parce que Merih Demiral a réalisé après son
deuxième but le « salut du loup », un signe de ralliement
aux « Loups Gris », une mouvance nationaliste turque aux
idéologies extrémistes, hostile notamment aux Kurdes, aux Grecs et
aux Arméniens, mais aussi intolérante au christianisme, au judaïsme
ou encore à l’homosexualité. Un mouvement radical dissous en France
il y a quatre ans.
Assumant totalement son geste, Merih Demiral a relayé sur les
réseaux sociaux une photo le mettant en scène dans cette posture
controversée. Et face à la presse mardi soir, l’intéressé l’a ainsi
revendiqué: « La façon dont j’ai célébré a quelque chose à voir
avec mon identité turque, car je suis très fier d’être Turc. J’ai
vu des gens dans le stade qui ont aussi fait ce geste, je suis très
heureux de l’avoir fait ».
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