Gracheva a fait douter Swiatek
[ad_1]
Issue des qualifications à
Cincinnati, Varvara Gracheva était opposée ce mercredi à Iga
Swiatek. La jeune Française s’est inclinée mais peut se vanter
d’avoir pris un set (6-0, 6-7, 6-2) à la numéro 1 mondiale
médaillée de bronze il y a deux semaines aux Jeux Olympiques de
Paris 2024. Elle l’a même fait douter.
Rentrée de France avec la médaille de bronze des Jeux Olympiques
de Paris 2024 autour du cou, Iga Swiatek, battue en demi-finales de
ces JO, un à la surprise générale il faut bien le dire, par la
Chinoise Qinweng Zheng, titrée ensuite aux Jeux pour la première
fois de sa vie, a débuté le tournoi de Cincinnati mercredi avec la
ferme intention de soulever le trophée cette fois et pas de se
contenter uniquement d’une place sur le « podium ».
Le tirage au sort lui avait réservé Varvara Gracheva, contrainte
de passer par les qualifications dans l’Ohio, d’ailleurs avec
succès. Le premier set, expédié en 22 minutes par la numéro 1
mondiale sans laisser le moindre set à la jeune joueuse française,
a d’abord donné le sentiment que ce match allait tourner à
l’humiliation pour la 69eme mondiale. Le début de la deuxième
manche a confirmé cette impression. Au bout de sept jeux, la
Polonaise, repassée en mode ouragan, n’était ainsi déjà plus qu’à
un jeu de valider très aisément sa qualification pour le 2eme
tour.
L’incroyable remontada de
Gracheva
L’ancienne joueuse russe naturalisée française depuis a alors
repris du poil de la bête. Et après avoir écarté quatre balles de
match pour Swiatek puis réussi une remontée assez incroyable –
break blanc au passage – pour revenir à hauteur, elle a poussé la
médaillée de bronze de Paris au troisième set après avoir enlevé ce
tie-break extrêmement serré sur le score de 10-8. Le stade tout
entier se disait alors que cette Gracheva dont personne ou presque
n’avait entendu parler sur place était peut-être en passe de
réaliser l’un des exploits de l’année. C’était mal connaître
Swiatek.
Crispée dans le jeu décisif précédent, la patronne du tennis
féminin s’est remise à frapper avec une puissance déconcertante
dans toutes ses balles. La protégée de Jean-René Lisnard a tenu,
mais pas bien longtemps, et la Polonaise a pu prendre le large de
nouveau. Mais cette fois sans jamais relâcher la bride. Même si le
chemin est encore long, elle se rapproche du même coup d’un
potentiel premier titre à Cincinnati.