Greenwood, polémique déclenchée par Matt Pokora

Pablo Longoria était vendredi devant la presse pour présenter
Mason Greenwood, toute dernière recrue en date du côté de l’OM.
Face aux journalistes, le président du club marseillais a assuré
que l’Anglais répondait aux valeurs de l’institution phocéenne.
Pourtant, les questions sont nombreuses autant que les avis sont
partagés face à l’arrivée de l’ancien de Manchester United, accusé
il y a deux ans de violences conjugales. Si les charges portées
contre lui ont depuis été retirées, l’attaquant continue de
diviser. Matt Pokora l’a appris à ses dépens.

Ce vendredi, le chanteur français a posté un message sur ses
réseaux sociaux pour se féliciter de l’arrivée de l’international
anglais, mais également pour évoquer la situation extra-sportive
dans laquelle le joueur prêté l’an passé à Getafe s’était retrouvé.
« Lessssssg00000000 ! Le seul endroit qu’on jugera, c’est le
rectangle vert. Le reste, ce n’est pas de notre ressort. Sa
rédemption, il la doit à sa femme et ses proches… Pas à nous. Il
est là, on va le soutenir. » Des mots qui ont provoqué de
nombreuses réactions, forçant la célébrité à supprimer son message
initial avant de s’expliquer.

« Mes excuses »

Dans un second message, Matt Pokora a donc tenté de se
justifier. « J’ai été maladroit sur mon commentaire concernant
l’arrivée de Greenwood à Marseille. Les interprétations faites ne
reflètent pas du tout ma pensée, c’est pour cela que je l’avais
rapidement supprimé. Évidemment que je condamne fermement et ne
tiens pas à banaliser toutes formes de violences faites aux femmes
! (Et mon commentaire aurait dû commencer par ça). »

mattpokora_instagram

Et Matt Pokora de conclure : « Sachant que depuis cette
histoire, ils se sont remis ensemble et que le couple a depuis
accueilli une petite fille. Dans mon message, je disais simplement
que ce n’est pas à nous de juger ce qu’il se passe aujourd’hui
entre eux, et de ne pas les laisser avancer sereinement dans ce
chemin de reconstruction avec cette petite fille au milieu. Telle
était ma pensée. J’ai réagi (peut être naïvement) en père de
famille. Il ne s’agissait en aucun de banaliser ce qu’il avait
fait. Mes excuses aux personnes blessées. »