Grosse polémique avant France-Espagne à l’Euro
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Alors que l’Espagne se prépare à
un choc majuscule face aux Bleus, Alvaro Morata, son capitaine, a
exprimé son mal-être en sélection.
Cinq matches, cinq victoires: le
bilan de la Roja est impeccable depuis le début de l’Euro. Surtout,
l’Espagne apparaît comme la seule nation à avoir bien joué tout au
long de la compétition. Le camp espagnol peut donc afficher ses
certitudes à la veille du choc face aux Bleus en demi-finale de
l’Euro. Et ce malgré les absences de Pedri, blessé, et de Robin Le
Normand et Dani Carvajal, suspendus.
« Non, non », a ainsi répondu Dani Olmo au
Mundo Deportivo lorsqu’il lui a été demandé s’il avait
peur des Bleus, le meneur de jeu espagnol prenant soin
d’ajouter: « La France est une très bonne équipe, et
si elle a atteint les demi-finales, c’est grâce à ses mérites et
sans surprise. Nous savons ce que leurs joueurs peuvent faire. Il
faut regarder leur qualité technique individuelle dessus, mais de
manière générale, je pense que nous devons nous concentrer sur ce
que nous faisons. »
Mais l’Espagne doit également composer avec une sérieuse
polémique à l’heure de préparer la rencontre face aux Bleus, celle
provoquée par Alvaro Morata suite à son interview à El
Mundo. « C’est probable que je quitter l’équipe nationale
après le Championnat d’Europe », a-t-il lancé, ajoutant: «
En Espagne, il n’y a aucun respect pour quoi que ce soit ni pour
personne. »
Alvaro Morata veut quitter l’Espagne
Et l’attaquant de 31 ans pourrait également tourner le dos à
l’Atletico Madrid, où il est en fin de contrat, estimant être plus
aimé à l’étranger qu’en Espagne. Et le Madrilène de fustiger les
critiques dont il est régulièrement l’objet, s’estimant injustement
traité par les médias ou les commentateurs. Ces propos n’ont pas
manqué de faire réagir, les observateurs s’étonnant de telles
déclarations alors que la Roja doit disputer un match
importantissime face aux Bleus.
Ce n’est pourtant pas la première fois qu’Alvaro Morata s’estime
injustement mal-aimé. « Pour moi, le plus simple n’est pas
de jouer en Espagne, pour ma vie, pour ce que je dois vivre quand
je sors dans la rue dans notre pays, avait-il soufflé avant
l’Euro. Pour moi, le plus simple est d’aller jouer à
l’étranger. Souvent, mes enfants, qui ont cinq ans, ne comprennent
pas pourquoi il y a des gens qui sont si en colère contre leur
père. La chose facile l’été dernier aurait été de quitter
l’Atlético. J’avais de meilleures offres financièrement, de grandes
équipes, mais j’ai l’illusion de gagner avec l’Atlético, quand je
vois la façon dont les gens réagissent à nos matchs et à nos
victoires, cette partie pèse beaucoup. »