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Ce début de semaine a été marqué par les
actes de deux footballeurs internationaux, aux quatre coins du
monde.
Deux salles. Deux ambiances. Deux triomphes qui virent à la
polémique. Ces dernières heures, le monde du football a vibré au
rythme des exploits de deux grandes nations, l’Espagne et
l’Argentine. Sacrée championne d’Europe pour la quatrième fois de
son histoire, la Roja a fait l’unanimité grâce à sa qualité de jeu
durant l’Euro 2024.
De son côté, l’Argentine
a remporté son troisième tournoi majeur consécutif en s’octroyant
une nouvelle Copa America, quelques heures plus tard, outre
Atlantique. L’heure était à la fête, sur chaque continent, mais les
célébrations ont été ternies par des images désolantes.
Enzo Fernandez, l’acte immonde
Les faits les plus graves ont eu lieu dans les rangs argentins,
où l’ivresse a encore laissé place à l’indignation. Plusieurs
joueurs de l’Albiceleste, dont le milieu de terrain de Chelsea Enzo
Fernandez, ont repris des chants à connotation raciste qui visaient
des joueurs français ayant des origines africaines. La vidéo,
diffusée par Fernandez, a créé une vive polémique et devrait faire
l’objet d’une procédure.
Moins brutale mais tout aussi commentée : l’image de Dani
Carvajal refusant de croiser le regard de Pedro Sanchez avant de
lui serrer la main très sèchement. Cet homme d’état appartient à un
gouvernement de gauche. Or, le latéral du Real Madrid est connu
pour ses idées proches de l’extrême-droite espagnole. Dans la douce
euphorie de la victoire, l’Espagne se serait bien passée de cette
controverse.
