Tennis

« Je ne me sentais pas bien »

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Bien que malade et donc un peu
diminué, Jannik Sinner a tout donné face à Daniil Medvedev mais a
finalement cédé en cinq sets. Pour l’Italien, il n’était pas
question d’abandonner.

Numéro un mondial depuis peu, Jannik Sinner était logiquement
très attendu à Wimbledon cette année. Malheureusement pour
lui, l’Italien a été sorti dès les quarts de finale.
En
effet, opposé mardi à Daniil Medvedev, le vainqueur de l’Open
d’Australie en début d’année est tombé après une belle bataille en
cinq sets face au Russe (6-7, 6-4, 7-6, 2-6, 6-3). Après la
rencontre, Sinner a cependant reconnu qu’il était malade et qu’il a
donc joué en étant diminué lors de son premier gros test de la
quinzaine.

« Ce (mardi) matin, je ne me sentais pas bien, j’avais
quelques problèmes. Avec la fatigue, c’était difficile.

Mais ça n’enlève rien à la victoire de Daniil, il a joué du bon
tennis, avec beaucoup d’intelligence. (…) J’avais du mal
physiquement. C’était un moment difficile. J’ai essayé de me battre
avec mes armes du jour », a notamment déclaré l’Italien, qui avait
jusque-là fait une belle entame de tournoi sur le gazon
londonien.

Sinner ne voulait pas
abandonner

« Je n’ai pas pu dormir autant que je voulais. Ce genre de
choses peut arriver, c’est juste malheureux. Je n’ai pas vomi mais
je ne me sentais pas bien. J’avais des vertiges, en
particulier quand je suis sorti du court, c’était le pire
moment.
(…) Je ne veux pas abandonner si je me sens juste
un peu malade. J’étais encore assez en forme pour jouer. (…) En
termes d’énergie, j’avais des hauts et des bas pendant le match, ce
n’était pas régulier. »

« C’est dur de gérer les situations sur le court avec ça. Mais
je n’ai pas envisagé d’abandonner, a par la suite expliqué Sinner,
en conférence de presse, dans des propos repris par L’Equipe.
Le public m’a beaucoup aidé, ils m’ont poussé. On ne veut
pas abandonner en quarts de finale de Grand Chelem.
»
Désormais, le numéro un mondial va s’attaquer à un nouveau défi
lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, où il visera la médaille
d’or (à partir du 27 juillet).

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