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Toujours aussi impressionnant,
Carlos Alcaraz a pulvérisé Felix Auger-Aliassime (6-1, 6-1), ce
vendredi à Roland-Garros en demi-finales du tournoi de tennis. Le
prodige espagnol sorti du double qu’il disputait aux côtés de
Rafael Nadal n’est plus qu’à une victoire de la médaille d’or en
simple alors qu’il dispute les Jeux Olympiques pour la première
fois.
Mais où s’arrêtera Carlos Alcaraz ? Actuellement injouable, le
prodige espagnol de 21 ans qui vient de remporter coup sur coup les
deux tournois du Grand Chelem figurant au programme est maintenant
en passe de décrocher non seulement sa première médaille olympique
en simple, mais de surcroît celle en or. Et ce alors que l’actuel
numéro 3 mondial appelé très vite à prendre les commandes du
classement mondial et à ne plus les céder n’avait encore participé
aux Jeux Olympiques avant de poser ses valises à Paris cet été pour
découvrir l’événement à l’occasion des JO de Paris 2024.
Le protégé de Juan Carlos Ferrero éliminé en double deux jours
plus tôt (NDLR : compétition qu’il disputait aux côtés de Rafael
Nadal) vit son baptême du feu olympique dans la capitale. Cela ne
l’empêche pas de surfer sur son incroyable trajectoire depuis fin
mai, avec non seulement un premier sacre à Roland-Garros mais
également, presque dans la foulée, un deuxième à Wimbledon, après
un nouveau succès en finale contre Novak Djokovic.
« Carlitos », sur un nuage, pourrait d’ailleurs retrouver
le Serbe en finale de ces Jeux de Paris 2024.
Djokovic est prévenu
!
Vendredi, le meilleur joueur du moment sur la planète tennis a
en effet validé son billet pour la finale après avoir balayé en un
peu plus d’une heure (1h16) le malheureux Felix Auger-Aliassime,
incapable d’inscrire plus de deux jeux (6-1, 6-1) face à celui qui
avait déjà dominé en deux sets (6-3, 7-6) l’Américain Tommy Paul,
son adversaire précédent. Le phénomène a toutefois fait encore plus
forte impression vendredi dans cette première demi-finale face au
Canadien classé au 19eme rang mondial. Véritable ouragan, Alcaraz a
haussé le curseur encore plus haut pour ne faire qu’une bouchée de
celui à qui il avait déjà administré une déculottée en juin dernier
(6-3, 6-3, 6-1) sur ce même court de la Porte d’Auteuil.
A l’époque, cette démonstration avait permis à l’Espagnol de se
hisser en quarts de finale avant de soulever le trophée le dimanche
suivant. Vendredi, ce sont les portes d’une première finale
olympique que s’est ouvert le grand favori du tournoi en passant de
nouveau le Canadien à la moulinette. Et étant donné ses
performances depuis deux mois, même Djokovic (s’il le rejoint en
finale) devrait avoir le plus grand mal à perturber les plans de
l’extra-terrestre promis à l’or par beaucoup avant le tournoi. Et
qui s’apprête à le confirmer.
