Krejcikova n’a pas pu retenir ses larmes
[ad_1]
Qualifiée pour la finale de
Wimbledon, Barbora Krejcikova n’a pas pu retenir ses larmes au
moment d’évoquer Jana Novotna, sa mentor, victorieuse du tournoi en
1998 et décédée en 2017.
Samedi à Wimbledon, Barbora Krejcikova aura l’occasion de
devenir la cinquième joueuse tchèque à remporter le prestigieux
tournoi sur gazon, après Martina Navratilova (en 1978 et 1979 ;
elle avait la nationalité américaine lors de ses succès suivants),
Jana Novotna (1998), Petra Kvitova (2011 et 2014) et Marketa
Vondrousova (2023). Opposée à Jasmine Paolini, la joueuse de 28
ans, qui n’avait jamais dépassé les huitièmes de finale à Londres,
tentera de décrocher un deuxième titre du Grand Chelem, après
Roland-Garros 2021. Vendredi, à l’issue de sa victoire en trois
sets sur l’ancienne gagnante de Wimbledon Elena Rybakina,
Barbora Krejcikova a été interrogée sur le fait de disputer
sa première finale en simple sur le gazon londonien, après avoir
déjà gagné deux fois en double, et la Tchèque a immédiatement
évoqué sa mentor et ancienne coach Jana Novotna, née comme
elle à Brno, et décédée d’un cancer à 49 ans en 2017.
« Jamais je ne m’étais imaginée en finale de Wimbledon. Il y a
quelques années, je travaillais avec Jana Novotna. Elle a gagné ici
en 1998. À ce moment‐là, elle m’a raconté beaucoup d’histoires sur
son parcours ici et sur la façon dont elle essayait de gagner
Wimbledon. J’étais si loin lorsque nous avons eu cette
conversation. Maintenant, je suis là. Wow… Je suis en finale. »
Krejcikova : « Elle me
manque tellement »
Relancée sur le sujet Novotna, qui serait sa source
d’inspiration, Barbora Krejcikova n’a ensuite pas pu retenir ses
larmes, expliquant entre deux sanglots : « Je me souviens
avoir beaucoup pensé à elle. J’ai tellement de beaux souvenirs.
Quand j’entre sur le court, je me bats pour chaque balle.
Parce que je pense que c’est ce qu’elle aurait voulu que je
fasse… Elle me manque tellement. J’espère qu’elle serait
fière de moi »
En 1993, Jana Novotna s’était inclinée face à Steffi Graf pour
sa première finale de Wimbledon, et l’image de ses pleurs sur
l’épaule de la Duchesse de Kent (Katharine Worsley) avait marqué
les spectateurs et téléspectateurs. Encore battue en finale en 1997
par Martina Hingis, la Tchèque avait enfin été sacrée l’année
suivante, au détriment de Nathalie Tauziat.