La sélectionneuse canadienne se met en retrait
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À la suite de la révélation du
survol de l’entraînement de la Nouvelle-Zélande par un drone
canadien, Bev Priestman, la sélectionneuse de l’équipe féminine du
pays à l’érable s’est retirée au moins
temporairement.
On a connu meilleure entame pour lancer une compétition telle
que le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024. Bev
Priestman, la sélectionneuse de l’équipe canadienne de football
féminin ne sera pas sur le banc lors de la rencontre inaugurale du
groupe A entre la Nouvelle-Zélande et le Canada programmée ce jeudi
à 17h au stade Geoffroy-Guichard. La raison ?
L’entraîneuse a décidé de se retirer temporairement de sa sélection
et ce après avoir présenté ses excuses en raison d’un évènement
survenu quelques jours plus tôt. En effet, le 22 juillet dernier,
un drone canadien a été aperçu dans les airs en train de filmer
l’entraînement des Néo-Zélandaises.
Dans la foulée de cet incident, les Canadiennes se sont
empressées de présenter leurs excuses à travers un communiqué dans
lequel elles précisent qu’il s’agit « d’un membre non accrédité de
l’équipe de soutien de Canada Soccer ». L’homme en
question, Joseph Lombardi selon l’Équipe, a été arrêté pour
espionnage par les autorités françaises en Auvergne – Rhône-Alpes
ces dernières heures et sera renvoyé au Canada
immédiatement. Le quotidien sportif ajoute que la coach
adjoint dont l’identité n’a pas filtré, a également été renvoyée au
pays de l’érable.
Priestman devrait revenir
« Les membres de l’équipe ont immédiatement signalé l’incident à
la police, ce qui a conduit à l’arrestation de l’opérateur du
drone, qui a été identifié comme étant un membre du personnel de
soutien de l’équipe canadienne de football féminin » a indiqué le
NZOC, la Fédération néo-zélandaise, dans un communiqué tout en
demandant au Canada de procéder à un « examen complet de la
situation ». « Le NZOC et New Zealand Football se sont engagés à
respecter l’intégrité et l’équité des Jeux olympiques et sont
profondément choqués et déçus par cet incident, qui s’est produit
trois jours seulement avant que les deux équipes ne s’affrontent »
peut-on lire également.
De son côté, Bev Priestman, la sélectionneuse du Canada, a
choisi de se retirer temporairement de la sélection et ne sera pas
présente pour ce fameux premier match contre la Nouvelle-Zélande. «
Afin de mettre l’accent sur l’engagement de notre équipe en
matière d’intégrité, j’ai décidé de me retirer volontairement de
mon rôle pour le match de jeudi, a expliqué l’intéressée.
Dans un esprit d’imputabilité, je prends cette décision dans
l’intérêt des deux équipes et pour garantir que tout le monde sache
que l’esprit sportif est maintenu pour ce match. » Bev Priestman
devrait revenir pour les prochains matchs de son équipe à commencer
par celui contre la France le 28 juillet.