Le flop historique du football féminin !
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Alors que le football passe au
second plan lors des Jeux Olympiques, le tournoi féminin de Paris
2024 a attiré peu de monde dans les sept stades de France choisis
pour l’occasion. C’est la plus faible affluence de l’histoire des
JO…
Pour les Jeux
Olympiques de Paris 2024, la capitale française s’est
transformée en un magnifique festival de sport et certaines
épreuves ont pris place dans des lieux exceptionnels, autour de la
Tour Eiffel, place de la Concorde, dans le Grand Palais, sous le
pont Alexandre III ou encore au Château de Versailles. Par contre,
le choix des stades pour les deux tournois de football est
contestable. Le comité d’organisation des Jeux Olympiques et
Paralympiques a choisi sept grands stades de l’Hexagone afin de
vendre le maximum de billets. De ferveur populaire, il n’y en a pas
eu.
Le fiasco est d’autant plus terrible que, si les Bleus de
Thierry Henry et les Bleues d’Hervé Renard ont été bien soutenues,
le tournoi féminin a attiré très peu de monde. Avec 12 212
personnes sur les matches des femmes lors du premier tour (qui se
conclut ce samedi), on tient la plus faible affluence de l’histoire
des JO en ce qui concerne cette discipline (en dehors des Jeux de
Toyko à huis clos). Même en Grèce, en 2004, le tournoi féminin
avait réalisé une meilleure moyenne, avec 14 113 spectateurs. Et 12
000 personnes en moyenne, c’est 10 000 de moins qu’à Londres en
2012 et Sydney en 2000.
Le football féminin plombé par le Cojop
Le Cojop présidé par Tony Estanguet est allé trop loin. Si le
seul match au Parc des Princes, un Japon-Brésil, a fait un carton
(40 918 spectateurs), le football féminin a été délaissé en région.
Les immenses Groupama Stadium et l’Orange Vélodrome ont sonné vide
(18 789 spectateurs en moyenne à Lyon, 11 871 seulement à
Marseille). On descend sous la barre des 10 000 personnes en
moyenne à Nantes (9 312), Saint-Etienne (7 622) à Nice (5 126).
L’Allianz Riviera est plongée dans l’enfer de la Côte d’Azur,
région la plus visitée en été et qui n’a pas besoin des JO.
Surtout que les deux tournois de football auraient très bien pu
se tenir à proximité de Paris, dans des villes à deux heures de
route, avant de se conclure au Parc. Rien que dans les régions
limitrophes à l’Île-de-France de Normandie, des Hauts-de-France, du
Grand Est et de la Bourgogne-France-Comté, Lens, Le Havre,
Valenciennes, Sedan, Reims, Troyes ou Caen ont tous un stade d’au
moins 20 000 places…
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