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Didier Deschamps n’a guère
apprécié une question d’un journaliste après la défaite des Bleus
face à l’Espagne, mardi, en demi-finale de l’Euro.
C’en est fini pour les Bleus. Présente au rendez-vous des
demi-finales de l’Euro malgré un parcours souffreteux, l’équipe de
France a calé face à l’Espagne. Les Bleus ont eu beau ouvrir le
score dès les premières minutes de la rencontre grâce à Randal Kolo
Muani, la Roja a vite repris le dessus grâce à deux magnifiques
buts inscrits en cinq minutes et les Français n’ont jamais semblé
en mesure d’inverser la tendance.
A l’instar de plusieurs de ses joueurs, Didier Deschamps a
d’ailleurs reconnu sans peine la supériorité de l’Espagne.
« Elle a été supérieure dans la maîtrise. Même si on a
essayé jusqu’au bout. C’est l’équipe qui avait donné la meilleure
impression et ce soir elle a fait voir toutes ses
qualités », a-t-il ainsi expliqué sitôt la fin de la
rencontre.
« Respectez-moi ! »
Cette élimination vient conclure un Euro particulièrement terne
pour l’équipe de France avec seulement deux victoires en six
matches et quatre buts, dont deux grâce à des csc et à un troisième
sur penalty. De quoi forcément poser la question de son maintien à
la tête des Bleus et ce malgré un contrat qui court jusqu’en 2026
et une présence dans le dernier carré qui permet au sélectionneur
tricolore d’avoir rempli l’objectif fixé par Philippe Diallo, le
président de la Fédération Française de Football.
En conférence de presse, Didier Deschamps en a d’ailleurs été
quitte pour répondre une question sur son avenir, ce qui n’a
clairement pas été du goût du sélectionneur tricolore. « Vous
êtes redoutable ! Posez la question à mon président. Là, je viens
de perdre une demi-finale. Moi, je vous respecte et essayez de
respecter un petit peu les personnes qui ont de la responsabilité
aussi », a-t-il sifflé, prenant la peine de préciser :
« Je vous dis ça en toute tranquillité. »
Et l’ancien milieu de terrain d’ajouter: « Il s’est
passé ce qui s’est passé. Je suis là pour répondre à vos questions,
mais je ne vais pas répondre à celle-là aujourd’hui. Vous savez
très bien ce que pense mon président. Donc, vous auriez peut-être
même pas dû me la poser. »
