Le kiné de Sinner livre sa vérité
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Suite à l’affaire de dopage de
Jannik Sinner, l’ancien kiné de l’Italien, remercié cette semaine,
a lui aussi pris la parole sur les réseaux sociaux.
L’actuel n°1 mondial de tennis, Jannik Sinner, se trouve à New
York où il entamera le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année
ce mardi contre l’Américain Mackenzie McDonald. Mais cet US Open
sera différent pour l’Italien.
Depuis la révélation par l’Agence Internationale pour
l’Intégrité du Tennis (ITIA) de son blanchiment après deux tests
antidopage positifs, Jannik Sinner a provoqué une vague de
réactions, indignées pour une écrasante majorité. Le contexte a eu
raison alors de sa relation avec deux de ses collaborateurs,
coupables visiblement de lui avoir transmis accidentellement la
substance interdite, du clostébol, par voie cutanée lors de
massages prodigués au joueur.
« Cela fait
mal »
Le kiné ainsi que le préparateur physique qui a fourni le spray
– contenant du clostébol – utilisé pour soigner une blessure au
doigt ont été virés. Ce vendredi, le dernier vainqueur de l’Open
d’Australie s’est présenté face à la presse pour livrer sa vérité.
« Je suis propre et juste » a-t-il notamment
prononcé avant de saluer Umberto Ferrara, son ex-préparateur
physique et Giacomo Naldi, son ex-kiné. Ce dernier est lui aussi
sorti de sa réserve ce dimanche, exprimant son amertume.
« Cela fait mal de penser que je ne fais plus partie
(de l’équipe de Jannik Sinner, ndlr), c’est difficile de ne pas
être en tribunes avec vous et d’encourager Jannik, mais je vais
devoir m’y habituer rapidement » a rédigé le kiné italien
en préambule sur son compte Instagram.
« Une justice sanctionnée par les médias, trop souvent
superficielle et rarement basée sur les faits réels », a
lâché ensuite Giacomo Naldi. Des accusations nourries par l’infime
quantité de clostébol décelée dans l’organisme de Jannik Sinner.
Par ailleurs, le n°1 mondial et son staff ont instantanément
collaboré avec l’ITIA dont le fonctionnement n’a pas fait de cadeau
à l’Italien. L’expertise de spécialistes scientifiques a même
influencé le verdict.