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Avant même l’élimination terrible
de l’équipe de France féminine aux Jeux Olympiques, samedi contre
le Brésil, la FFF a visiblement décidé de remplacer Hervé Renard,
partant, par l’un de ses entraîneurs adjoints.
L’équipe de
France féminine tourne encore et encore une nouvelle
page. Les Bleues ne faisaient pas partie des favoris du tournoi de
football féminin des Jeux Olympiques de Paris
2024, mais elles auraient pu largement faire mieux.
Largement. Opposées au Brésil en quarts de finale de la
compétition, les joueuses d’Hervé Renard n’ont pas su retranscrire
leur domination au tableau d’affichage et ont sombré sur une
mésentente en défense en fin de match (82e)… La fin en eau de
boudin d’une aventure qui n’a jamais incité à l’optimisme.
Le sélectionneur tricolore avait déjà annoncé son départ de son
poste avant les JO, bien décidé à retrouver le football de haut
niveau sur le banc de touche d’un club ou d’une équipe nationale.
On l’a vu dépité, voire résigné, devant son banc de touche lors des
erreurs de ses joueuses durant ces JO à la maison… Et la FFF a déjà
préparé la suite. Comme le confirme encore L’Equipe,
Laurent Bonadei, le premier adjoint de Renard, a été choisi par les
dirigeants français, le président Philippe Diallo mais surtout
Jean-Michel Aulas, membre du comex et responsable de l’équipe de
France féminine.
Avec Hervé Renard depuis l’Arabie saoudite
« On se laisse quelques semaines pour faire les annonces
nécessaires, mais on a anticipé. Le choix est mûrement réfléchi.
J’ai en tête tout ce qu’il faudrait pour l’équipe de France à
l’avenir », a ainsi confirmé Philippe Diallo à
L’Equipe, après le terrible France-Brésil, alors que les
Bleues sont qualifiées pour l’Euro 2025 qui se jouera en Suisse. La
capitaine Wendie Renard, 34 ans, poursuivra probablement
l’aventure. Ce ne sera peut-être pas le cas d’Amandine Henry et
Eugénie Le Sommer, 35 ans. La première est exilée aux Etats-Unis et
a perdu sa place dans l’entrejeu tricolore, la seconde n’était pas
pleinement opérationnelle pour ces Jeux 2024.
Le choix est un peu étonnant car les Bleues ne seront donc pas
chamboulées par l’intronisation d’un coach qui est déjà avec les
joueuses depuis la préparation de la Coupe du monde 2023 en
Australie (après l’éviction sulfureuse de Corinne Diacre). Bonadei
était déjà l’assistant de Renard en équipe d’Arabie saoudite
(2019-2023), après avoir était le coach des U19 du PSG et de
l’équipe réserve de l’OGC Nice. Ce natif de Marseille, 54 ans,
n’est donc pas un entraîneur de football féminin. Et il aura tout à
prouver. Mais il est moins clivant que Diacre et moins
charismatique que Renard. Ce n’est pas plus mal pour bien
travailler.
