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C’est la sensation du deuxième
tour de la draft NBA: Bronny James, fils de LeBron James, a été
sélectionné par les Lakers et pourra donc jouer avec son père à Los
Angeles.
Le doute n’était guère permis. Dans les heures qui avaient
précédé le début du deuxième tour de la draft NBA, étalée sur deux
jours pour la première fois, la rumeur voulait que Rich Paul,
l’agent de LeBron James, avait menacé certaines franchises tentées
de drafter Bronny James, le fils de la star des Lakers. « Si
vous draftez Bronny James, il part en Australie ! », leur
aurait-il lancé.
Certains craignaient que Boston, qui choisissait juste avant la
franchise californienne, signent le plus gros troll de l’histoire
de la draft. Mais la sagesse a prévalu et les Lakers ont donc pu
sélectionner Bronny James en 55e position. Pour la première fois de
l’histoire, un père et son fils évolueront en même temps dans la
Ligue. Mieux, ce duo père-fils portera le même maillot.
Un cinquième français sélectionné
Reste désormais à l’ancien pensionnaire d’USC, qui sort d’une
saison plus qu’anonyme avec seulement 4,8 points de moyenne en 28
matches, de convaincre le staff des Lakers. Mais celui-ci aura bien
du mal à aller contre son illustre paternel qui n’a jamais caché
son désir d’évoluer avec son fils et qui s’est récemment vu
proposer un contrat de trois ans avec 160 millions d’euros sur la
table malgré ses 39 ans.
Pour le reste de ce second tour de draft, à noter qu’un nouveau
joueur français a été sélectionné. Après le carton réalisé par
Zaccharie Risacher (Atlanta), Alexandre Sarr (Washington) et
Tidjane Salaün (Charlotte), sélectionnés aux première, deuxième et
sixième positions, puis Pacôme Dadiet, retenu à la 25e place, c’est
Melvin Ajinça, cousin d’Alexis Ajinça, qui a été choisi en 51e
position par les Timberwolves avant d’être envoyé chez les
Mavericks, récents finalistes NBA.
