Les Girondins de Bordeaux condamnés à disparaître ?
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Gérard Lopez, le président du
FCGB, ne s’en cache plus: le club bordelais se trouve au bord de la
liquidation, voire de la disparition.
L’heure est grave à Bordeaux, où les plans B se font rares
depuis que le groupe Fenway a renoncé au rachat des Girondins,
ainsi abandonnés à leur dette de 42 millions d’euros. Le 9 juillet
dernier, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a
prononcé la relégation administrative du FCGB en National ; et
l’appel alors formulé par le président Gérard Lopez expire dans
cinq jours désormais.
« Des scénarios, il y en a trois sur la table, dont la
liquidation et la disparition du club, ne cache pas ce
dernier, particulièrement préoccupé, dans un entretien accordé à
l’Agence France Presse. La non-montée en Ligue 1 la saison
dernière a été la vraie douche froide, le vrai coup de massue…
»
Un risque fort de liquidation
Sportivement dans l’impasse, le club au scapulaire souffre de
finances exsangues par ailleurs et son propriétaire actuel se
refuse à investir plus encore, décrivant sans faux-semblant aucun
une situation « critique » pour l’institution
girondine, six fois sacrée championne de France et lauréate de la
Coupe de France à quatre reprises.
« Je ne veux pas donner de faux espoir. On travaille sur
trois scénarios, poursuit Gérard Lopez. Le premier est de
trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par
beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens…
La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club.
Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec
passage dans des divisions inférieures, en se donnant deux trois
ans de pause pour reconstruire. » Contraint au dépôt de bilan
en 2011 et rétrogradé en National 3 (cinquième division), le RCSA
avait su renaître de ses cendres jusqu’à renouer avec l’élite en
2017.