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Si Bernard Tapie avait l’habitude de
changer un tiers en moyenne de l’effectif de l’OM chaque saison,
Pablo Longoria va bien plus loin que les méthodes du « Boss » dans
les années 1980 et 1990.
Va-t-on reconnaître l’OM
au coup d’envoi de la saison ? La question se pose alors que le
club provençal donne l’impression d’opérer une refonte majeure de
son effectif. Pablo Longoria a pris l’habitude de créer beaucoup de
mouvements lors des périodes de transfert, bien plus que l’illustre
Bernard Tapie, le président des années dorées
(1986-1994).
Le jeune dirigeant espagnol, 38 ans depuis le mois dernier,
s’attaque à toutes les lignes en cet été 2024. Le gardien de but
Pau Lopez n’est plus désiré mais son remplacement tarde. En
défense, Jonathan Clauss, Chancel Mbemba, Samuel Gigot, voire
Leonardo Balerdi, figurent comme potentiels partants, écrivent les
médias depuis plusieurs semaines.
Moumbagna, seul avant-centre
Au milieu de terrain, le club marseillais a vu partir Pape Gueye
(Villarreal), Jean Onana (retour de prêt à Besiktas) et Mattéo
Guendouzi (transfert définitif à la Lazio). Jordan Veretout,
Azzedine Ounahi et Geoffrey Kondogbia ne seraient pas retenus, au
contraire.
Dans le secteur offensif, Pierre-Emerick Aubameyang (Al-Qadsiah
– Arabie saoudite), Vitinha (Genoa), Iliman N’Diaye (Everton),
Joaquin Correa (retour de prêt à l’Inter) et Konrad de La Fuente
(Lausanne Sport) ne sont plus là, imités bientôt par Ismaïla Sarr,
promis à Crystal Palace pour 15 millions d’euros.
Un plan de trois ans
En contre partie, l’OM a recruté les défenseurs centraux Lilian
Brassier (Brest) et Bamo Meïté (transert définitif en provenance de
Lorient), les milieux Ismaël Koné (Watford) et Pierre-Emile
Hojbjerg (Tottenham), puis l’ailier Mason Greenwood (Manchester
United).
Selon La Provence de jeudi, Pablo Longoria et Mehdi
Benatia, son conseiller stratégique, s’activent sur sept postes :
gardien de but, latéral gauche, deux milieux de terrain, ailier
droit, ailier gauche et un avant-centre.
Cette recomposition profonde est censée satisfaire Roberto de
Zerbi. Le nouvel entraîneur italien de l’OM s’inscrirait dans le
plan de stabilité évoqué par Pablo Longoria, sur trois ans. On
aimerait y croire.
