Tennis

Médias: Jean-Paul Loth, une page se tourne

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Ancien joueur de tennis et voix
marquante de son sport depuis plus de quarante-cinq ans, Jean-Paul
Loth va commenter ce dimanche le dernier match de sa carrière de
consultant, à l’occasion de la finale olympique entre Novak
Djokovic et Carlos Alcaraz.

Pour les amoureux de tennis, son physique et sa voix son
reconnaissables entre tous. Ancien joueur ayant aussi exercé les
fonctions de capitaine de Coupe Davis de l’équipe de France ou
encore de directeur technique national (DTN), Jean-Paul Loth est
devenu consultant il y a plus de quarante-cinq ans. Homme de radio,
mais surtout de télévisions, il a officié des décennies durant sur
TF1, France Télévisions, et actuellement
Eurosport. Ce dimanche, c’est au micro de la chaîne
sportive qu’il s’apprête à tirer sa révérence.

Il l’avait annoncé début 2024 : les Jeux olympiques de Paris
seraient son dernier baroude d’honneur. Et quelle meilleure affiche
pour lui que ce Djokovic-Alcaraz qui va se disputer sur la terre
battue de Roland-Garros, pour une finale qui beaucoup espère
mémorable. Interrogé ce dimanche par L’Équipe, Jean-Paul
Loth s’est en tout cas dit ravi de se voir offrir une telle
opposition pour sa dernière. « C’est agréable de pouvoir
conclure sur le plus grand évènement sportif au monde. Rien ne
dépasse les JO en raison de leur universalité.
»

La Coupe Davis 1991 au sommet

L’homme de quatre-vingt-cinq ans s’est aussi remémoré
quelques-uns des épisodes de carrière de consultant, assurant
notamment que « pendant des années, (il n’a) pas touché un
centime
» de son travail à la télévision. Jusqu’à ce qu’il
apprenne une nouvelle : « J’ai appris qu’un de mes excellents
camarades de France Télévisions, dont je préfère taire le nom,
devant gentiment me remplacer à l’antenne mais qu’il n’était
finalement pas venu. Les patrons étaient très en colère et j’ai
compris pourquoi : il leur coûtait très cher. Je leur ai dit 
:
‘Il vous coûte cher et il n’est pas là ? Moi aussi je vais
vous coûter cher désormais.’ »

Dévoilant que son meilleur souvenir de commentateur restait la
finale de Coupe Davis remportée en 1991 par Guy Forget et Henri
Leconte, sous la houlette de leur capitaine Yannick Noah, face aux
États-Unis de Pete Sampras et André Agassi (sans oublier la paire
de double Ken Flach-Robert Seguso), Jean-Paul Loth n’a en revanche
pas trouvé de pire souvenir, si ce n’est « tous les mauvais
matchs où il ne se passe rien
». L’homme au fameux « Et
pan !
» va désormais tourner la page et laisser la place à
d’autres. Sans regret et avec le sourire.

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