Nouvelles scènes de violence dans le championnat turc
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Le championnat turc vient à peine
de reprendre que de nouvelles scènes de violence se sont déjà
produites. Fenerbahce est encore visé.
Le mal est assurément profond en Turquie et dès la deuxième
journée de championnat, il a ressurgi. Samedi, Fenerbahce était en
déplacement sur le terrain de Goztepe. Si la rencontre s’est
globalement déroulée sans accroc, tout a dégénéré après le coup de
sifflet final. Alors que les deux équipes se quittaient dos à dos
(2-2), le président du « Fener », Ali Koc, a été poussé au sol et
visé par des projectiles alors qu’il longeait le terrain pour
regagner les vestiaires.
Une scène filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux et
par différents médias à travers le monde, comme par exemple le
Dailymail en Angleterre. On y voit ainsi le dirigeant
entouré par la sécurité tandis qu’il quitte la pelouse. Arrêté par
un individu, il reprend son chemin lorsqu’un autre homme lui fonce
dessus par derrière et l’envoie au sol en même temps que de
multiples projectiles (dont principalement des bouteilles d’eau),
arrivent dans sa direction depuis les tribunes.
Fenerbahce pas épargné
Depuis plusieurs années, la Fédération turque de football (TFF)
tente de juguler la violence des supporters en mettant en œuvre
différentes mesures et en renforçant notamment la sécurité dans les
stades. Pour l’heure, les résultats ne sont pas toujours
convaincants. Il y a un peu plus de dix ans (2013), le derby
bouillant entre Fenerbahce et Galatasaray avait totalement dégénéré
avec des émeutes qui avaient provoqué des dizaines d’arrestation et
de nombreux blessés.
En mars 2024, l’équipe aujourd’hui entraînée par José Mourinho
s’était encore retrouvée au centre de scènes
dramatiques puisque ses joueurs avaient été agressés
et pourchassés par plusieurs spectateurs descendus des tribunes
pour venir en découdre avec eux du côté de Trabzonspor. Choqués,
les dirigeants du club stambouliotes avaient alors envisager de se
retirer du championnat. Samedi, l’énième épisode de violence dont à
cette fois été victime le président Ali Koc, ne va pas calmer les
esprits.
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