Football

OL: Textor accuse le PSG

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Toujours prompt à batailler sur
la scène médiatique, le patron de l’OL John Textor s’en est pris
vertement au PSG au détour d’une interview.

Après avoir accusé le championnat brésilien de corruption
systémique, lui le propriétaire du club carioca de Botafogo, John
Textor, par ailleurs patron de l’OL, s’attaque franchement
au
PSG
et à la concurrence
déloyale
que le club de la capitale incarne selon lui.
Le businessman américain, qui a déploré dernièrement l’influence de
Nasser Al-Khelaïfi sur le verdict
des droits TV de la Ligue 1
– contreproductif et même
mortifère à ses yeux – tire à boulets rouges sur Paris dans un
entretien accordé au média auriverde Globo Esporte.

« Nous devons rivaliser avec le Qatar en France,
pique d’emblée le boss des Gones. Je suis en concurrence avec
un pays, pas avec un propriétaire. Un modèle de dépenses débridées,
sans restrictions. Tant qu’ils peuvent générer suffisamment de
revenus, et c’est le cas grâce à la relation avec le Qatar et aux
sponsors. Ils peuvent alors utiliser les revenus exactement là où
ils en ont besoin, pour dépenser ce qu’ils veulent parce qu’ils
veulent gagner la Ligue des champions. 
»

Un discours similaire à celui de Tebas

L’argumentaire est bien connu, souvent utilisé par les
concurrents du PSG sur la scène continentale – les dirigeants du
Bayern et le représentant de la Liga espagnole, Javier Tebas,
notamment. « En tant que propriétaire de l’un des plus grands
clubs français, qui a été champion de France sept fois de suite
entre 2000 et 2008, je dois faire face à cette
concurrence
 », martèle John Textor.

Et de conclure, toujours aussi offensif dans le verbe:
« Aujourd’hui, ce club, le grand Olympique Lyonnais, ne
peut prétendre qu’à une deuxième place. On va donner le meilleur de
nous-mêmes, j’espère qu’on va leur botter le cul et qu’ils vont
faire une mauvaise année. Mais il suffit qu’ils mettent la main à
la poche, qu’ils lâchent un peu d’argent du pétrole et c’est
fini.
» Pour rappel, la saison passée, Lyon a dû lutter pour
son maintien avant de finir son championnat en boulet de canon,
jusqu’à s’offrir une sixième place inespérée synonyme de coupe
d’Europe.

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