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Actuellement en Allemagne où il
disputer l’Euro avec l’équipe de France, Jules Koundé n’en a pas
moins suivi la finale de Top 14 perdue vendredi par l’UBB face au
Stade Toulousain (59-3). Un déchirement pour l’ancien
Bordelais.
Ils ont été nombreux à ne pas tout de suite comprendre ce que
Jules Koundé voulait dire dans son message posté vers 23 heures
vendredi soir sur ses réseaux sociaux. Actuellement en plein Euro
2024 avec les Bleus, le défenseur tricolore faisait en réalité
référence à la rouste prise par l’Union Bordeaux-Bègles face au
Stade Toulousain, dans le cadre de la finale de Top 14 (59-3). Un
score à l’image d’une partie totalement dominée par Antoine Dupont
et ses coéquipiers, et dont le résultat a été un crève-cœur pour
Jules Koundé.
Car avant de filer en Espagne pour endosser respectivement le
maillot du Séville FC et du FC Barcelone, l’international tricolore
a vécu une longue histoire avec Bordeaux. Formé chez les Girondins
entre 2013 et 2017, il a ensuite intégré l’équipe première au sein
de laquelle il a évolué durant deux saisons, disputant soixante-dix
matchs avec quatre buts à la clé. Un lien fort avec le club
bordelais et la ville de Bordeaux elle-même, qui ne s’est jamais
rompu depuis.
Une claque après une belle saison
Du coup, la claque infligée par Toulouse à l’UBB vendredi soir a
forcément été très mal vécue par Jules Koundé. « Que c’est dur
de finir comme ça après une si belle saison… », a-t-il écrit
sur ses réseaux. Car il est vrai que la saison bordelaise avait été
de qualité jusqu’à cette déroute. Une troisième place sur
l’ensemble de la saison, puis des phases finales parfaitement
gérées avec un succès sur le Racing 92 en quarts (31-17) et une
victoire à l’arraché face au Stade Français en demies (20-22).
Mais la marche était trop haute face à l’ogre toulousain en
finale et Matthieu Jalibert et consorts n’ont jamais fait le poids.
Jules Koundé va désormais devoir se reconcentrer sur son objectif
avec l’équipe de France de football, avec un huitième de finale de
l’Euro à disputer ce lundi 1er juillet à 18 heures, face à la
Belgique. Un rendez-vous que le Français ne devra pas manquer.
