Football

Robert Pirès, c’est terrible

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Joker de luxe lors de la Coupe du
monde 98 remportée par l’équipe de France, Robert Pirès avait
pourtant la confiance d’Aimé Jacquet quelques jours avant le début
du tournoi.

« Muscle ton jeu ! Muscle ton jeu, Robert… Si tu ne muscles
pas ton jeu, fais attention… Je t’assure, tu vas avoir des
déconvenues parce que t’es trop gentil »
. La saillie d’Aimé
Jacquet à l’encontre de Robert Pirès est l’une des séquences
mythiques du film documentaire Les Yeux dans les Bleus de
Stéphane Meunier qui retrace le parcours de l’équipe
de France
jusqu’à son sacre à la Coupe du monde 98. Le
sélectionneur avait averti le milieu offensif lors d’une causerie
donnée aux joueurs offensifs du groupe, seulement deux jours avant
le premier match contre l’Afrique du Sud.

Pirès aurait très bien pu jouer un rôle plus important lors de
ce Mondial dans l’Hexagone. Le joueur du FC Metz (en partance pour
l’OM), alors âgé de 24 ans, avait été titularisé lors du premier
match de préparation des Bleus, face à la Belgique (victoire 1-0) à
Casablanca, le 27 mai. La causerie d’Aimé Jacquet avec ses
titulaires du lendemain fait le bonheur du compte Instagram
Génération 98. On y voit l’ancien entraîneur de Bordeaux expliquer
à Didier Deschamps et ses coéquipiers un système en 4-3-1-2, avec
Robert Pirès et Emmanuel Petit en relayeurs droit et gauche, avec
Zinédine Zidane en 10 derrière deux attaquants, Youri Djorkaeff et
Stéphane Guivarc’h.

Robert Pirès derrière Henry et Diomède

Aimé Jacquet a poursuivi ses essais et a basculé en 4-2-3-1 lors
du dernier match de préparation contre la Finlande (victoire 1-0 à
Helsinki), avec Christophe Dugarry inséré dans le onze en tant
qu’ailier. C’est finalement Thierry Henry qui sera aligné d’entrée,
dans ce même dispositif tactique, lors de l’entrée en lice des
Français au Stade Vélodrome de Marseille, pour une victoire 3-0
contre les Bafana Bafana. L’équipe de France a attendu les quarts
de finale pour rebasculer dans le 4-3-1-2 travaillé lors du Tournoi
Hassan II, avec cette fois-ci Christian Karembeu à droite de la «
Dèche ».

Robert Pirès, lui, est entré en jeu contre l’Arabie saoudite
(4-0), a été titularisé lors du « match des coiffeurs » face au
Danemark (2-1), avant d’être à l’origine du but en or de Laurent
Blanc face au Paraguay en huitièmes de finale. La remise de la tête
de David Trezeguet a permis au « Président » de crucifier José Luis
Chilavert. Le futur joueur d’Arsenal n’a pas profité de la
suspension pour deux matches de Zinédine Zidane, Bernard Diomède
étant titularisé. Pirès est ensuite resté sur la touche lors du
quart de finale contre l’Italie (0-0, 3 tab à 4), la demie
renversante contre la Croatie (2-1) et la finale face au Brésil
(3-0).



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