Thierry Henry, une célébration qui choque !
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D’ordinaire mesuré dans la
victoire, Thierry Henry s’est lâché après la victoire de la France
en demi-finale des Jeux Olympiques.
Thierry Henry est quasiment toujours en contrôle. Lorsqu’il
était joueur, beaucoup lui reprochaient de ne pas célébrer ses buts
de manière assez spectaculaire. Lui répondait qu’il avait été élevé
comme ça et que tout débordement d’émotions n’était pas intégré à
son logiciel. S’il a petit à petit fendu la carapace depuis qu’il
est devenu consultant télé puis sélectionneur de l’équipe de France
Espoirs, l’ancien attaquant star des Bleus n’est tout de même pas
du genre à sortir facilement de sa concentration et de son
personnage d’homme très sérieux et exigeant.
Néanmoins, lundi, après la qualification des Bleuets pour la
finale des Jeux Olympiques 2024 grâce à une victoire en
prolongation (3-1), « Titi » a eu une joie nettement
moins contenue. Déjà, après le deuxième but tricolore signé
Jean-Philippe Mateta, l’ancien meilleur buteur de l’histoire de
l’équipe de France a tendu les bras vers le ciel et exulté de
soulagement. Mais c’est après le match, dans ce qu’il pensait être
l’intimité du vestiaire du Groupama Stadium, que Thierry Henry
s’est le plus lâché.
Et en cas de médaille d’or ?
Devant ses joueurs, hilares et pour certains en train de filmer
comme Rayan Cherki, le champion du monde 98 a exécuté des pas de
danse surprenants pour communier avec son groupe. On ne savait pas
Henry aussi à l’aise et détendu devant ses joueurs, lui que l’on
sait très attaché à une certaine forme d’autorité et de prestance
dans ce costume.
On se demande ce que fera Thierry Henry si, par bonheur,
l’équipe de France venait à être sacrée championne olympique, 40
ans après leur dernier sacre dans la compétition. Une nouvelle
démonstration de danse, mais cette fois au milieu de la pelouse du
Parc des Princes ? Pour être dans l’état d’esprit de faire admirer
ses talents de danseur, le sélectionneur des Bleuets devra d’abord
trouver le moyen de permettre à ses joueurs de battre l’Espagne,
son adversaire en finale.
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