Thierry Henry, une ironie qui dérange
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S’il s’est qualifié avec la
France pour la finale du tournoi de football des JO 2024, Thierry
Henry a aussi convaincu certains sceptiques qu’il était l’homme de
la situation sur le banc tricolore.
Après des expériences souvent décevantes depuis le début de sa
carrière d’entraîneur, Thierry Henry a été nommé sélectionneur de
l’équipe de France espoirs le 21 août 2023. Un an avant le début
des Jeux olympiques de Paris 2024, la Fédération française de
football s’offrait ainsi une belle tête de gondole pour le tournoi
olympique. Restait à un Thierry Henry, loin de convaincre tout le
monde lors de ses précédentes missions, à réussir ce nouveau
challenge. Qualifié pour la finale que les Bleus disputeront
vendredi au Parc des Princes face à l’Espagne, l’ancien joueur
d’Arsenal est déjà parvenu à faire évoluer certaines opinions.
C’est par exemple le cas pour Grégory Schneider. Le journaliste
a évoqué avec honnêteté son changement de point de vue sur Thierry
Henry, à l’occasion d’un passage sur le plateau de la chaîne
L’Équipe lundi soir. « Je l’ai un peu découvert en
fait. Je trouvais qu’en consultant, j’avais un peu des réserves. Je
trouvais qu’il était parfois un peu à côté, un peu ironique.
J’avais des fois du mal. Et je trouve que là, ce que je vois depuis
six mois, me prouve que ce n’est pas son vrai rôle d’être
consultant. »
« C’est un mec qui doit avoir la main sur les choses »
Pour l’observateur, après plusieurs années à tenter de trouver
sa place dans un nouveau rôle, Thierry Henry y serait enfin
parvenu. « C’est un mec qui doit avoir la main sur les choses.
C’est un acteur. C’est quelqu’un qui doit être dans un vestiaire.
C’est quelqu’un qui doit impulser quelque chose. Ce n’est pas
quelqu’un qui est extérieur à l’action. » En revanche, Grégory
Schneider a voulu ajouter une chose concernant la réussite des
footballeurs tricolores durant ce tournoi olympique 2024.
Pour ce qui est des félicitations premières, il a un ordre bien
établi : « Quel que soit le sport, la situation, ce que vous
voulez, je renverrai toujours aux joueurs avant les coachs.
Toujours. Ce sont eux qui sont sur le terrain, ce sont eux qui
jouent. Ce que fait Olise, ce que fait Mateta depuis le début, ce
que font les gamins derrière, y compris Restes… » Mais Thierry
Henry est également à congratuler.