Un miracle pour les Girondins de Bordeaux
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Le FCGB, menacé de liquidation et
même de disparition selon l’aveu de son président Gérard Lopez, a
repris espoir ces dernières heures.
Il y a une semaine, le Fenway Sports Group (FSG) semblait
condamner les Girondins de Bordeaux en se retirant
officiellement du processus de rachat un temps envisagé. Endetté à
hauteur de 42 millions d’euros, le club au scapulaire,
relégué
administrativement en National le 9 juillet dernier
par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), voyait là
son ultime recours viable s’envoler.
Ce mardi, Gérard Lopez et ses équipes en repassent par la case
DNCG pour l’étude de leur appel – avec une issue funeste probable
au vu de la situation. Oui mais voilà, un miracle est peut-être en
vue puisque le Fenway Sports Group, propriétaire de Liverpool
notamment, serait de retour à la table des négociations selon les
informations du quotidien Sud-Ouest ce lundi.
Un geste attendu par FSG
Pourquoi une telle volte-face ? Parce que le FSG se sait en
position de force et souhaite encourager la métropole bordelaise à
participer à l’effort de guerre. Notamment en baissant le
loyer du Matmut-Atlantique (près de 5 millions d’euros par an) et
en abandonnant certaines créances (pour un total de 20 millions
d’euros environ). Gare néanmoins à l’excès de confiance et
d’optimisme. Si le signal est positif évidemment, rien n’est encore
acté. Pire, les discussions entre les différents protagonistes
demeurent crispées, si ce n’est bloquées.
« Des scénarios, il y en a trois sur la table, dont la
liquidation et la disparition du club, ne cachait pas Gérard
Lopez ces derniers jours. La non-montée en Ligue 1 la saison
dernière a été la vraie douche froide, le vrai coup de massue.
[…] On travaille sur trois scénarios. Le premier est de trouver
un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de
monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens… La deuxième
option, c’est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y
a l’exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des
divisions inférieures, en se donnant deux trois ans de pause pour
reconstruire. » Il y a donc bel et bien une quatrième
option.