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De plus en plus contesté à la
tête de la LFP, Vincent Labrune n’a pas été épargné ce dimanche à
Lens.
Le RC Lens a disposé ce dimanche du Stade Brestois, dans un
match comptant pour le deuxième acte de la Ligue 1
(2-0). Un match de championnat joué dans l’antre de Bollaert qui a
pris des allures de tribune pour les supporters artésiens,
manifestement remontés contre le président de la Ligue de football
professionnel.
Ces dernières semaines, Vincent Labrune traverse
une tempête
médiatique, lui l’incarnation d’une LFP qui a failli
dans l’attribution des droits TV – péniblement vendus 500 millions
d’euros sur la période 2024-2029 contre les 800 millions escomptés.
Le tout avec une hausse considérable du prix des abonnements pour
les suiveurs de la L1, via DAZN et beIN Sports.
« Le con, la burne et le truand »
« Négociations droits TV: votre amateurisme tue le foot
français », a-t-on pu lire ainsi dans les travées Sang et
Or ce dimanche. Non sans un message directement adressé au patron
du football professionnel français, en des termes fleuris et selon
une référence cinématographique: « Le con, la burne et le
truand: 3 noms pour un seul président. »
Candidat à sa propre succession lors des prochaines élections du
bureau de la LFP programmées le 10 septembre, Vincent Labrune doit
faire face à l’émergence de voix dissidentes au sein même du ballon
rond tricolore. Pas moins de six prétendants se sont déjà déclarés
en effet: Karl Olive, Alain Guerrini, Cyril Linette, Stéphane
Martin, Christophe Bouchet et Gervais Martel.
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